Croire que la vie est belle, est la pire des folies... LIBRE

Croire que la vie est belle, voici la pire des folies...

La nuit est tombé sur le camp des Moras. Tous les chevaux sont endormis dans cet forêt étrange est pourtant si familière. Les étoiles éclairent le ciel. Les poulains sont blottis contre leurs mères en train de rêver... Ou de cauchemarder pour certains. On ne décide pas de nos rêves, ni de notre vie. Le destin le fait pour nous. Mais parfois celui ci fait n'importe quoi en voulant faire un avenir trop parfait... Et pour réparer ses bêtises il efface tous en ne laissant plus qu'un seul élément de ce qu'il avait crée avant. C'est pourquoi le destin est fou... Et incontrôlable, au plus grand dame de certains. Mais qui sais je ne suis peut être pas le seul insomniaque de ces terres. Et pourtant... Ce soir là je me tiens seul, la tête sur les jambes, le ciel, oui je l'observe. Je me suis isolé de cette harde que j'aime temps pour aller me "détendre'' sur ce rocher de gré. Le seul transperçant les ciel à travers la forêt. En dessous de moi? Des mètres et des mètres de vide.

Je n'étais pas suicidaire non et pourtant ce soir là je ne sais pas ce qui m'a retenu de m'élancer dans le vide. Certains secrets sont parfois trop durs à porter pour mon coeur brisé et froid comme la glace. Je me mis sur le dos pour mieux pouvoir voir les étoiles. Pourquoi n'arrivai je pas à parler? Peut être était-je différent? Je n'en sais rien. Tant de bruits couraient à mon sujet qu'à force de les entendre je ne savais même plus les quels étaient vrais. Etais je en train de perdre la raison à la quel je m'étais accroche durant toutes ces années? Je n'en sais rien. Les étoiles semblaient me sourire. J'entendais les chevaux respiraient. Avais je une si bonne ouïe ou alors devenais je complètement fou? Il faut croire que malgré mon âge plutôt avancer j'entendais encore bien, d'ailleurs des sabots s'approchaient de ma cachette, une odeur me chatouilla le nez. Qui était ce? La personne en question était trop loin pour que je puisse aisément la reconnaître. Aussi je me releva pour aller voir de qui il s'agissait.

Oracle se promenait tranquillement, il aimait bien être seul, à ce moment, il pouvait méditer et réfléchir, le vent faisait siffloter les branches entre elles. L'étalon slalomait entre les corps étendus des chevaux, il inspira profondément avant de longer la falaise. L'air était frais, on était au printemps quelques fleurs pointaient leurs pétales ce qui les rendaient irrésistiblement attirantes, il en prit quelques unes au passage.

Il n'était pas fatigué, il n'avait rien fait de la journée, il décida tout de même de se coucher dans l'espoir de s'endormir assez vite, mais c'était peine perdue. Il se tournait et se retournait, réveillant au passage certains de ses congénères, qui étaient peu ravis.

Il se tourna une dernière fois avant de rencontrer le regard d'un étalon, pas étonnant qu'il ne l'ai pas vu avant, il était aussi noir que la nuit, Oracle se redressa en moins de temps qu'il le faut pour le dire, il était debout "Qui es-tu ?" L'étalon s'avança doucement, en pointant les oreilles en avant.

Le puissant étalon du nom de Mad World banda ses muscles. Un petit Moras, rien de bien inquiétant. Mais il avait horreur qu'on le dérange dans sa douce déprime mélancolique nocturne. L'étalon jeta un regard assassin au cheval pie, il s'agissait bien sûr de Oracle Infinie. C'est fou comme il arrivait à transpercer les chevaux de son regard noir et profond racontant tellement de choses... "Tiens Oracle Infinie faisant sa balade nocturne." dit il avant de relever sa puissante tête, ses crins volaient vers la droite et son corps noir cachait l'astre lunaire. Oui il avait une classe d'enfer et alors? Il restait aussi modeste qu'un verre de terre malgré son physique magistral.

"Je ne peux pas dormir, c'est plutôt habituel, mais toi donc, que fais-tu ?" L'étalon n'arrivait pas à distinguer le bien du mal dans le regard de l'étalon, rien n'était précis et il s'en alla dans d'horribles pensées avant de remarquer que depuis l'arriver de son "rival" il n'avait pas bouger 'il va croire que j'ai peur' se dit-il, Oracle remarqua très vite que l'étalon en face de lui n'avait pas du tout le même caractère que lui.

Mad World était quelqu'un de très dominant il aimait voir les autres avoir peur de lui. Mais jamais il ne ferait de mal à quiconque sauf s'il y était forcé. Par contre il était très froid voir même hostile envers les autres chevaux du clan. Il dominait Oracle infinie de toute sa hauteur. ""Des choses qui ne te regarde pas. Les Moras ont le sommeil profond normalement.'' répondit il de façon plutôt sèche.
Il est vrai que aucun cheval du clan n'avait remarqué ses virées nocturnes mis à part ce petit étalon du nom de Oracle Infinie. Ils devaient être de gros dormeurs. Quand à sa réponse il restait très vague comme d'habitude.

"Et bien, c'est bel et bien mon problème si je suis insomniaque ! " L'étalon en avait assez entendu, il n'était pas du tout le genre d'équidé qui tient tête, quitte à passer pour un lâche, il préférait s'extirper de cette situation qu'il n'aimait guère. Bien qu'il n'avait jamais vu son interlocuteur auparavant, il voyait bien qu'il voulait montrer sa puissance, mais l'étalon n'avait plus envie de continuer cette discussion, inutile.
Il zigzagua entre les corps couchés avant de reprendre sa place, mais il ne se coucha, préférant dormir debout face à cet étalon, au cas-où.

C'est alors que Mad World voulut tenter une expérience. Il s'assit. Et il regarda fixement Oracle Infinie. Il savait que si le pie se sentait observer il n'arriverait pas à dormir. Ses yeux noirs ne quittèrent donc pas le pie. Mais l'esprit du grand étalon était manifestement partie à travers les étoiles.

Oracle ferma les yeux mais se sentit observer, il ouvrit alors ses yeux il vit l'étalon dans une position inhabituel entrain de le scruter. "Et bien mon grand, quelque chose est louche chez toi, je finirai bien par découvrir ce qu'il se passe !" Puis le pie referma les yeux dans le but de tomber dans le sommeil, en vain.

Mad World esquissa un sourire et il ricana. Mais pas trop fort histoire de ne pas réveiller les autres équidés. "Je t'en met au défi dans ce cas!" dit Mad World d'un ton posé et neutre.

Oracle se mit en marche il rejoignit l'étalon et tourna autour de lui, tout en le fixant "Je le saurais tôt ou tard, je ne suis pas obligé de le savoir maintenant, mais si tu me le dis, ça ira plus vite." L'étalon fit demi-tour et reprit ses cercle dans le sens inverse.

"Ce serai une grande distraction de voir comment tu t'y prends." dit Mad World le regard plissé mais l'expression froide comme la pierre.

"ça te ferrait si plaisir que je te force, et bien non ! ahah, je suis patient et j'ai des amis que se mêlent de tout, je trouverais plus tard" Dit-il d'un ton sarcastique puis le pie mordit gentiment le garrot de son congénère.

Mad World n'était pas du tout tactile. Il claqua des dents prêt de l'encolure de l'autre cheval puis grinça: "Pas touche." Il était sec. "Si ça t'amuse."

"Relax pèpère" le beau cheval pensait que ça n'allait pas plaire à l'étalon, mais ça lui était égal.

S'il cherchait à l'énerver c'était rater. Le puissant étalon joua la carte de la détente forcé. Il se concentra sur sa respiration. Si il touchait un crin de cet étalon en face de lui, il risquait de réveiller tout le troupeau.

Il devina les pensées de l'étalon. "Viens." Et Oracle montra de sa tête la forêt à quelques mètres de là "On y sera plus tranquille."

S'il voulait le forcer à parler c'était fichu. Il s'avança tranquillement le regard méfiant et l'attitude sèche et froide.

"Tu m'as l'air rouillé ! On galoppe un peu ?" L'étalon partit avant même d'avoir finit sa phrase.

"Je ne peux pas." Il leva son antérieur droit. Qui craqua violemment. Une longue cicatrice serpenté autour de sa jambe handicapé.

L'étalon s'arrêta brusquement et fit demi-tour, il observa avec intention la jambe du cheval. "Marchons alors, à moins que tu ne le puisse pas..." Le beau pie éprouvait de la pitié envers lui, pour ce grand cheval qui adorait parcourir les grandes et vastes terres au galop, ne plus pouvoir le faire serrait quelque chose d'immonde.

Mad World avait une sainte horreur qu'on éprouve de la pitié pour lui. D'accord il avait une jambe lui faisant souffrir le martyre. Mais c'était son affaire."Oui je peux et je peux aussi de casser la figure." rétorqua l'immense étalon d'un ton très sec.

[bloqué ?]

(Je suis de retour m'enfin comme tu veux o/)

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