Pensées [Libre]

C'est dur d'être mère, mère d'une héritière.
Les relations de Siana et sa fille ne cessaient de se dégrader. Siana s'énervait parce que la jeune Tanza ne faisait aucun effort, mais Tanza en avait assez d'être toujours obligée d'apprendre a se battre et d'écouter les leçons ennuyeuses de sa mère.
La jeune alezane ne voulait pas devenir chef, sa mère l'avait bien compris.
Tanza devrait, un jour, reprendre les rênes de la Harde, c'était normal et c'était sa destinée. Mais la pouliche ne le voulait pas, elle refusait de l'admettre.

Siana baissa sa belle tête d'arabe. Pourquoi était-ce si compliqué ? Pourquoi leur relation était-elle en train de se dégrader ainsi ?
Peut être Siana devrai-elle partager plus de choses avec sa fille. Mais peut être Tanza devait-elle faire plus d'efforts.

La jeune alezane avait encore fui la Harde, et surtout sa mère, pour aller se promener et rencontrer un compagnon de jeu qui la comprendrait. Siana, elle était immobile, a se tremper les pieds dans le lac.
C'était un beau matin, le soleil n'était pas levé depuis longtemps. La belle baie pensait. Ou était sa fille ? Ou était sa Harde ? Ou étaient ses ennemis ?
Elle ne se faisait du souci pour aucun des trois. Tanza savait se débrouiller seule. Sa Harde enverrait un messager en cas de problème, elle savait ou se trouvait leur chef. Et pourquoi se serait-elle fait du souci pour Say, Thief et leurs Hardes, eux ses ennemis ?

Quelqu'un approchait, elle entendait des bruits de pas. Était-ce un membre de sa Harde ? Était-ce Tanza ? Était-ce un Solitaire ? Ou un ennemi ?
Lentement, très lentement, elle se retourna.

Mokito arrivait par derrière, consient de sa bêtise, arriver par derrière était se catégorifier directement comme ennemi (potentiel). Il annonça son arrivé, pour se faire en partie pardonné :
-Excuse moi Siana, je sais que je suis encore "nouveau" dans la Harde, je te remercie de m'avoir accèpté au sein de la tienne, tout en disant ça il avançait calmement la queue en panache (presque toujours ainsi) la tête mi-haute (pour ne pas porter ateinte à son chef), je vous remercie encore...
Il regardait les environs, lachant un "Waaah" dans un soupire, il ajouta aussi:
-Je comprend pourquoi tu viens ici, c'est magnifique ...
-On m'avait dit que je te trouverais ici, c'est comme ça que je t'ai trouver, ajouta-t-il avec un sourir chaleureux.

Elle se retourna complètement, sortie de ses rêveries par un membre récent de sa Harde, nommé Mokito. Il était un peu étrange ce cheval, mais appréciable.
Elle lui sourit.

- Bonjour, Mokito. Je t'en prie, ne me remercie pas ; c'est tout naturel. Tu me cherchais donc ?

Elle se demandait bien pourquoi il la cherchait. Cela lui rappelait Balbas. Il la cherchait tout le temps, il ne l'a trouvait jamais. C'était fou ça. Mais c'était il y a longtemps.
Il ne fallait pas qu'elle pense a Balbas. Ca lui rappelait ces journées ou ils broutaient côte a côte, sous le soleil, observant Tanza, encore tout jeune, qui courait sur ses frêles jambes, poursuivant les papillons. C'était beau, mais... douloureux.

Il s'avança de manière à arriver à une hauteur convenable, ni trop loin ni trop près.
-Je voulais vous demander pourquoi ... Ca parait indiscret, mais je voulais savoir ... demanda t-il, l'air un peu géné...

Elle le regarda toujours souriante, mais intriguée.

- De quoi parles-tu ?

Elle remarqua que l'étalon s'était mis a la vouvoyer, mais n'y prêta pas attention.

[je continue à vouvoyer, ça serait bizarre sinon Il est dans des souvenirs donc il fait pas gaffe ]

Mokito fit comme si il n'avait pas entendu, il continua :
-Vous voyez, je viens de loin et ... Pourquoi votre dinastie est t'elle héréditaire ? Pourquoi pas en ... Il cherchait ses mots, perdu dans ses pensées, il ne comprenait pas encore tout au comment du pourquoi sur cette île ...

Il semblait perdu dans ses pensées.

- Oh, c'est une vieille tradition. Dans la Harde d'Ayasha, les chefs sont les descendants d'Ayasha, dans la Harde de Moras les descendants de Moras, et pareil dans la Harde de Sorros. Dans Ayasha, les chefs sont toujours des juments.

Elle plongea son regard dans le sien.

- Pourquoi cela vous intéresse tant ?

Etonné par le fait que ce ne soit QUE des juments qui ont dirigé la Harde Ayasha.
- Vous comprenez, là où je vivait avant, c'était très patriartique quand c'était par décendance, et le troupeau où je menait mon existance était hiéarchisé comme ça : Il y avait le chef, qui était accompagner de son (ou sa) compagnon et d'un lieutenant, sous le lieutenant, il y avait un sous lieutenant et la compagne (ou compagnon) du lieutenant, et puis il y a les guerriers qui protège les poulinière et qui forme les yearlings, ... Il réfléchissait, il ne distinguait plus bien les vrais de son idéal ...

Elle écoutait, intéressée. C'était sacrément compliqué !

- Ah bon ? Ici, c'est beaucoup plus simple. Chacun fait comme il l'entend, mais pour être sur que cela ne nuise pas il demande au chef. C'est le chef qui établit les limites du territoire et les quelques règles. En cas de problème, tout le monde doit écouter le chef. C'est aussi simple que ça. Et si, dans les temps difficiles comme pendant les guerres par exemple, le chef ne s'en sort pas tout seul, il prend un lieutenant.

Il rit. Compliqué ? Il ne trouvait pas que c'était compliqué !, c'était très hiérarchisé mais pas compliqué...
-Vous trouver ça compliqué ? Les Troupeaux étaient bien mieux organisé ! Les frontières surveillé et protégé, l'eau et la nourriture trouvées, ...
Il avait de plus en plus mal au crâne, des souvenirs douloureux revenait ...
"Rebelle, ô Rebelle, pourquoi m'a tu laisser ici tout seul ..." pensa-t-il, nostalgique. Ses yeux trahissaient sa tristesse.

Oh, elle trouvait son système beaucoup plus simple !

- Bien sûr, ici aussi ! Mais il n'y a pas de rôle "défini".

Il était bien étrange ce cheval. Mais ça ne dérangeait pas Siana.

Ses souvenirs le guida jusqu'au souvenir de Kyo, son cher Kyo, son Maître, son ami, son humain... Il se demanda si ici, les chevaux connaissaient les Hommes, leur gentillesse et/ou leur méchanceté ..
-Connaissez vous les Hommes ? Ce sont des petites créatures habiles mais peu rapide ...

Elle dressa les oreilles, intéressée.

- Je ne les ai jamais rencontrés. Toi, si ?

-Jamais ?! Demanda-t-il consterné.
- J'ai même vécu avec eux ! Ils montaient sur notre dos et nous logeaient (et nous nourrissaient) en échange, certain sont gentil et mon fait vivre les meilleures années de ma courte vie, d'autre, aigri, sont capable des pires méchancetés ... Ils nous ressembles un peu en fait... Il termina en un chuchotement à peine audible, comme un commentaire pour lui même.

Elle sursauta a ses paroles.

- Ils nous ressemblent ?! Il parait qu'ils ne respectent rien, et qu'ils nous chassent alors que nous ne leur avons rien demandé ! Nous au moins sommes plus respectables !

Elle se mordit la lèvre. Les hommes chassaient et tuaient pour rien ; mais n'était-ce pas ce qu'ils faisaient avec leur stupide guerre qui menace d'éclater ?

Mokito fut surpris, il ne s'attendait pas à se saut d'humeur.
-Par...Pardon, ce n'est pas ce que je voulais dire, il nous ressemble dans le sens qu'il y a plein de personnalité différente, certaine bonne (voir trop) comme les Sorros qui pourrait se voir écrasé, d'autre son mauvais et hargneux, ils ont soif de sang et de pouvoir, comme les Morras ... Enfin, ce n'est que ce que je pense ! Il était gêné, peur d'être mal compris.

Elle sourit et se détendit.

- Pardon, je ne suis pas tellement dans mon assiette en ce moment, je peux avoir des réactions excessives... mais je comprend très bien ton point de vue.

Il lui souris. Ha les juments ! Il les connaîssait bien...
-Je vois, c'est a cause de l'héritage... Elle vous glisse entre les sabots, je me trompe ?

Elle dressa les oreilles. Bah, ses problèmes avec Tanza se voyaient bien.

- Oh, oui, elle ne veut absolument pas devenir chef, c'est donc quasiment impossible de l'entraîner... mais elle est jeune, peut être que plus tard, elle comprendra.

Mokito savait bien, il était passé par là, entrainement plus dure, plus de chose à apprendre alors que ce que l'on veux juste, c'est s'amuser comme quelqu'un de normal !
Il souris, non pas méchament, mais avec compassion, car il comprenait...
-Vous devriez la lacher un peu, lui donner un maître qui l'entrainera physiquement et avec lequel elle pourra parler plus facilement, c'est difficile de parler à ses parents (surtout quand ils sont important!), quand on a son âge, on pense surtout à s'amuser... Et puis, vous vous chargez de la partie "Théorie" pour guidé la Harde.

Des paroles parfaitement sensées, mais qui ne plaisaient pas a Siana. Elle ne savait pas a qui confier Tanza, et puis elle n'avait pas envie de la confier.
Et puis, Mokito était très étrange. Elle n'était pas sûre de pouvoir l'écouter. Et pourtant elle le savait, il avait parfaitement raison. Mais c'était pas facile...

Elle ne dit rien, pensive.

Elle s'était tue, inquiet, il se demanda s'il avait dit ou fait quelque chose...
Son corps trahissait son inquiétude pendant qu'il réfléchissait à réparer sa bétise.

Elle dressa les oreilles, voyant que son attitude changeait.

- Qui a t-il ?

-Je ... J'ai... Excuse moi... Babluta-t-il, gêné.
Il pensait vraiment avoir commis une grosse bourde...

Elle prit une expression étonnée.

- T'excuser pourquoi ?